communique de presse cgt

Publié le 7 Novembre 2012

 

PACTE DE COMPETITIVITE

UNE LOGIQUE CONTESTABLE

 

Réuni à Montreuil les 6 et 7 novembre, le Comité confédéral national de la CGT a notamment examiné le pacte de compétitivité annoncé par le Premier ministre à la suite de la remise du rapport Gallois.

Communiqué de la CGT

Le Premier Ministre vient d’annoncer de nouvelles mesures présentées au nom du développement industriel et de l’emploi.

Alors que trois rapports publics ont souligné le manque d’évaluation de l’efficacité des aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises :

-    le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi de février 2006 ;

-    le rapport du CESE sur la compétitivité de l’économie française d’octobre 2011 ;

-    le rapport de la Cour des comptes sur le financement de l’économie de juillet 2012 ;

le Gouvernement a préféré s’en remettre au rapport d’un grand patron.

Le dispositif AYRAULT est fondé sur la logique contestable et contestée de la baisse du coût du travail. La « première mesure massive, et sans précédent » consiste en un « allègement de 20 milliards d’euros du coût du travail ». Ce nouveau cadeau s’ajouterait aux 172 milliards d’aides dont bénéficient déjà les entreprises. Contrairement à ce que demande la CGT, leur efficacité en terme d’emplois et d’investissement productif n’a toujours pas été examinée sérieusement. La CGT conteste fortement les volets essentiels de ce dispositif :

- Les ménages seraient doublement pénalisés : leur pouvoir d’achat diminuerait à cause de la hausse de la TVA (à raison de 7 milliards d’euros) et de la fiscalité écologique (3 milliards d’euros).

- La baisse des dépenses publiques se traduirait par la dégradation de la qualité des services publics et par de nouvelles pressions sur les agents de l’Etat, des collectivités et de la Sécurité sociale. Cette mesure risque donc de peser sur le potentiel de la croissance économique et sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat et la réponse aux besoins sociaux.

- Toutes les entreprises dans tous les secteurs, indépendamment de leur taille et de leur situation financière bénéficieraient des nouvelles aides, y compris celles qui engrangent des profits ou distribuent un haut niveau de dividendes à leurs actionnaires.

 

C’EST INACCEPTABLE !

 

Nombre d’entreprises pourraient cumuler les exonérations de cotisations sociales actuelles à ce nouveau crédit d’impôt. Les entreprises qui paient leurs salariés entre le SMIC et 1,6 SMIC gagneraient de l’argent alors qu’elles ont déjà très largement bénéficiaires d’exonérations de cotisations sociales.

L’avenir de l’industrie et de l’emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. En trente ans, la masse salariale des entreprises a été multipliée par 3,6 alors que la somme des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par 20. C’est la première cause de la baisse des investissements et la désindustrialisation.

Assurer ce nouveau mode de développement nécessite de lutter contre la spéculation en mettant notamment à contribution les revenus financiers des entreprises et des particuliers.

La CGT appelle les salariés du public et du privé à se mobiliser massivement le 14 novembre dans le cadre de la journée d’action européenne contre les politiques d’austérité en Europe et pour l’Europe sociale en participant aux manifestations unitaires qui seront organisées dans leurs départements.

Montreuil, le 7 novembre 2012

 

Rapport GALLOIS remis le 5 novembre 2012 à Jean Marc AYRAULT : http://fichier.europe1.fr/infos/rapport_de_louis_gallois_sur_la_competitivite.pdf

 

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/interventions/11.06_declaration_de_jean-marc_ayrault_premier_ministre_a_lissue_du_seminaire_gouvernemental_sur_la_competitivite.pdf

 

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Publié le 6 Novembre 2012

14-11Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA s’inscrivent, avec l’ensemble du syndicalisme européen, dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération Européenne des Syndicats le 14 novembre 2012 pour l’emploi et la solidarité en Europe.

Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession.

Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices.

En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et remet en cause les droits de tous.

L’Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :

  • une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;
  • la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fi n à la concurrence sociale entre les États, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ;
  • des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi.
  • L’adoption par les parlementaires français du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) enferme notre pays dans cette logique de récession.

Chaque jour, le patronat annonce de nouvelles fermetures d’entreprises, le nombre de chômeurs a dépassé la barre des 3 millions. Pour sortir de ce cercle vicieux, la CGT a, dès 2011, élaboré 10 propositions :

  1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
  2. Contrôler les aides publiques aux entreprises
  3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
  4. Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
  5. Stopper les suppressions d’emplois
  6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
  7. Réformer la fiscalité en profondeur
  8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits
  9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
  10. Mettre en place un fonds européen de solidarité sociale et de développement économique.

Ce n’est pas le travail qui coûte cher, mais la rémunération du capital !

Les services publics et les agents ne sont pas un coût, mais un investissement !

Malgré l’ouverture d’un chantier de dialogue social, le gouvernement Ayrault semble ne pas vouloir revenir sur le blocage du point d’indice des fonctionnaires ni sur la réduction des dépenses publiques.

Alors, il est temps de faire entendre nos revendications :

  • Augmentation du point d’indice
  • Abrogation du jour de carence
  • Titularisation des précaires
  • Développement de l’emploi public
  • Abrogation de la loi, dans son état, de réforme des collectivités territoriales.

14-11-2.JPG

PREAVIS DE GREVE

Saintes le 2 novembre 2012,

 

                                                                         Monsieur le Maire, Monsieur le Président,

                                                                                   Hôtel de Ville de SAINTES

                                                                                   Square André MAUDET

                                                                                   BP 137

                                                                                   17107 SAINTES cedex

 

Objet : Préavis de grève Journée d’action européenne du 14 novembre 2012.

 

Monsieur le Maire, Monsieur le Président,

 

La Confédérationeuropéenne des syndicats organise une mobilisation internationale le 14 novembre prochain pour exprimer sa ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger le continent dans la stagnation économique, voire la récession.

La CGT a décidé de s’associer à cette journée d’action pour permettre aux agents et salariés d’agir ensemble et solidairement avec les travailleurs de toute l’Europe pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :

- une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;

- la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ; des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi.

Pour la France, les politiques d’austérité budgétaire ont comme effets la restructuration des services publics et les coupes budgétaires. La CGT pense au contraire que les services publics et les agents ne sont pas un coût, mais un investissement pour notre pays.

La CGT revendique :

     Augmentation du point d’indice

     Abrogation du jour de carence

     Titularisation des précaires

     Développement de l’emploi public

     Abrogation de la loi, dans son état, de réforme des collectivités territoriales.

 

Afin de permettre aux agents de la Fonction publique territoriale qui souhaiteront participer à cette journée d’action et de mobilisation, la Fédération CGT des Services publics et le Syndicat CGT des Agents Territoriaux de la Ville de SAINTES, CCAS, CDC du Pays Santon, OPH de SAINTES ont décidé de mettre à leur disposition un préavis de grève.

Dans ce cadre, notre organisation dépose donc un préavis de 0 à 24H pour la journée du 14 novembre 2012 pour l’ensemble des agents et salariés de son champ professionnel. Comme d’habitude, les agents pourront se déclarer en grève, 1h, 2h la ½ journée ou la journée auprès de leur hiérarchie.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses salutations.

 

                                                                                              Pour le Syndicat CGT

 

 

                                                                                              Cyril RATEAU

 

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Publié le 19 Octobre 2012

 

CONTRE L’AUSTERITE, POUR UNE EUROPE VRAIMENT SOCIALE

EUROMOBILISATION SYNDICALE
LE 14 NOVEMBRE

 

Le comité exécutif de la CES vient de décider d’une journée d’action et de solidarité le 14 novembre pour l’ensemble des pays européens contre les politiques d’austérité et pour promouvoir l’Europe sociale . Les modalités pour la France seront préparées dans les prochains jours par les centrales syndicales françaises. La CGT entend y prendre toute sa place et prendra les dispositions pour assurer le succès de cette journée.

Déclaration adoptée par le Comité exécutif de la CES

 

Le Comité exécutif de la CES, réuni le 17 octobre 2012, appelle à une journée d’action et de solidarité le 14 novembre prochain en vue de mobiliser le mouvement syndical européen derrière les politiques de la CES telles que décrites dans le contrat social pour l’Europe. Cette journée prendra diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions.

Il exprime sa ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession, ainsi qu’au démantèlement continu du modèle social européen. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices.

Tout en soutenant l’objectif d’assainissement des budgets, le Comité exécutif considère qu’on ne pourra mettre fin à la récession que par un assouplissement des contraintes budgétaires et la suppression des déséquilibres. Ceci afin d’aboutir à une croissance économique durable, à la cohésion sociale et au respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux.

La consolidation budgétaire a eu un impact plus néfaste qu’originalement prévu par les institutions, y compris la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

En effet, le FMI reconnaît, aujourd’hui, qu’il a fait de graves erreurs dans ses calculs concernant les conséquences des mesures d’austérité sur la croissance. Ces erreurs ont un impact incalculable sur la vie quotidienne des travailleurs et des citoyens que la CES représente, et remettent en cause le fondement des mesures d’austérité avancées par le pacte budgétaire et imposées par la Troika.

Le Comité exécutif prend acte de l’opposition qui grandit parmi les citoyens et les travailleurs des pays concernés et réaffirme son soutien aux syndicats affiliés qui luttent pour des conditions de travail et de vie décentes. Cette situation résulte du manque de coordination des politiques économiques et de l’absence de standards sociaux minimum en Europe. Dans un contexte de liberté de circulation des capitaux, cela a laissé libre cours à la concurrence entre les États, en particulier dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.

Il réitère que le dialogue social et la négociation collective sont des éléments centraux du modèle social européen. Il s’oppose fermement aux attaques frontales contre ces droits, aux niveaux national et européen. Le Comité exécutif de la CES appelle de façon urgente à l’adoption immédiate et à la transposition des accords des partenaires sociaux européens actuellement sur la table du Conseil.

Il rappelle que l’Union est tenue, de par le traité, « d’œuvrer pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement ». Il rappelle aussi que le soutien de la CES au Traité de Lisbonne était basé sur la pleine application de ces principes.

Il note que des discussions sont actuellement en cours entre les institutions et les gouvernements concernant l’opportunité de nouvelles modifications des traités. Un changement de cap est nécessaire et la priorité doit être donnée à la résolution de la crise suivant les trois piliers de la proposition de la CES de contrat social qui reçoit un soutien croissant. Celui-ci s’articule autour du dialogue social et des négociations collectives, de la gouvernance économique pour une croissance et des emplois durables et de la justice économique, fiscale et sociale.

Il insiste sur le fait qu’une solidarité active, le progrès social et la responsabilité démocratique doivent faire partie du projet européen. Il considère essentiel qu’un protocole de progrès social soit une part intégrante et opérationnelle de tout nouveau traité. La CES évaluera, sur cette base, tout nouveau progrès de l’intégration européenne.

 

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Publié le 13 Octobre 2012

JOURNEE NATIONALE D'ACTION UNITAIRE DU 11 OCTOBRE 2012
EN CHARENTE MARITIME 500 personnes présentes devant la préfecture de LA ROCHELLE
LE GOUVERNEMENT DOIT REPONDRE AUX EXIGENCES DES RETRAITES MAINTENANT

Ce 11 octobre 2012 a marqué une étape importante dans la mobilisation des retraités. Plusieurs milliers de retraités, dont 12 000 à Paris, sont descendus dans les rues des principales villes de France, dans un cadre unitaire.

Partout les mêmes revendications : le pouvoir d’achat, 300€ de rattrapage immédiat, pas de retraites au-dessous du SMIC pour une carrière complète, une véritable loi sur l’aide à l’autonomie dans le cadre de la Sécurité sociale, et l’accès aux soins pour les retraités et personnes âgées.

La CGT revendique également le retrait du projet du Gouvernement d’imposer à la hauteur de 0,15% en 2013 et 0,30% en 2014 les revenus des retraités imposables, pour financer la future Loi sur l’aide à l’autonomie.

Le succès de cette journée doit servir, dans un cadre unitaire plus large, à exiger de véritables négociations à partir des préoccupations des retraités et personnes âgées.

Pour sa part, l’Union Confédérale des Retraités CGT lancera une campagne nationale sur le pouvoir d’achat dans les tous prochains jours.

Le Gouvernement doit apporter rapidement des réponses concrètes aux exigences exprimées le 11 octobre, et comme depuis de nombreuses années.

Les retraités de notre pays, comme partout en Europe, exigent une véritable solidarité intergénérationnelle. Ils refusent l’opposition jeunes/retraités, actifs/retraités et la stigmatisation orchestrée par certains.

L’UCR-CGT invite les retraités et personnes âgées :

- à prendre la parole et à se faire entendre,

- à s’organiser au sein des organisations syndicales CGT territoriales et professionnelles retraités.

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Publié le 10 Octobre 2012

 

JOURNEE DU 9 OCTOBRE

FORTE MOBILISATION POUR L’EMPLOI ET LA DEFENSE DE L’INDUSTRIE

 

mardi 9 octobre 2012

 

L’appel de la Fédération Européenne de l’Industrie, s’est traduit en France à l’initiative de la CGT par des arrêts de travail et des manifestations.

La CGT recense plus de 90 000 participants issus de nombreux secteurs professionnels, privés et publics, à l’ensemble des initiatives qui se sont déroulées sur le territoire.

La CGT se félicite de cette forte mobilisation pour l’emploi et l’avenir de nos industries, pour une Europe Solidaire et sociale et pour une réponse aux urgences sociales.

En France, les salariés ont manifesté ce 9 octobre, leur solidarité et leurs convergences avec les travailleurs en lutte en Grèce, au Portugal, en Espagne… Le monde du travail, partout en Europe, se rassemble et fait entendre sa voix contre les politiques d’austérité généralisées par le Traité Européen.

Dans chaque pays l’idée fait son chemin que la rigueur est le pire des remèdes.

Relancer une politique industrielle, est un levier essentiel pour le développement et le progrès social.

Les salariés des entreprises, sont en attente d’une loi protégeant leurs sites industriels, leurs emplois et les conditions de relance de la production.

Le monde du travail, principalement les jeunes et les femmes, sont victimes d’une crise dont ils ne sont pas responsables mais dont ils paient lourdement les conséquences. En témoigne les chiffres du chômage et du nombre d’emplois précaires. Un salarié sur deux tente de vivre avec moins de 1 500 euros par mois.

Ce n’est pas le coût du travail qu’il faut réduire c’est le coût du capital.

Les richesses créées par le travail doivent être mises au service de l’investissement dans l’appareil productif, du développement « bas-carbone », de l’emploi, de la formation professionnelle, de la satisfaction des besoins sociaux et de la protection de l’environnement.

Les aides publiques doivent être conditionnées au respect de critères portant sur les créations d’emplois et les politiques salariales.

Depuis plus de 30 ans, le travail a été la variable d’ajustement. Pour accroître la rentabilité du capital, les dividendes des actionnaires, les entreprises ont mis une pression sans précédent pour réduire le coût du travail, en organisant la dégradation des conditions de travail, de la qualité du travail et de son efficacité. En dévalorisant les qualifications, en développant la précarité et la pression salariale, en accentuant la pression sur les normes de travail et d’emploi, les systèmes de protection sociale et de santé.

Le développement industriel et des services publics est indissociable d’une meilleure sécurisation de l’emploi et de droits d’intervention des salariés sur leur travail, leur emploi et la stratégie de leur entreprise. La CGT revendique ainsi des droits attachés à la personne transférables d’une entreprise à l’autre, c’est-à-dire une Sécurité Sociale Professionnelle constitutive d’un nouveau statut du travail salarié. La CGT va s’appuyer sur le succès de la journée du 9 octobre pour porter plus fort les revendications des salariés pour sécuriser leur emploi. C’est cela que le patronat doit prendre en compte dans les négociations interprofessionnelles en cours.

Cette journée de grève et de manifestations pour la défense de l’emploi et de l’industrie s’adresse aussi au gouvernement et aux parlementaires. Ils doivent prendre rapidement de bonnes mesures pour trancher avec la logique patronale.

La CGT appelle les salariés à rester vigilants, mobiliser et à rejoindre plus nombreux les rangs de la CGT pour que ça change dès maintenant dans les entreprises et sur tous les lieux de travail.

 

Album photo de la Manifestation de Bordeaux : http://ulcgtsaintes.over-blog.fr/album-2113275.html

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Publié le 6 Octobre 2012

REGULARISATION DES TRAVAILLEURS-EUSES SANS PAPIERS PREMIERE RENCONTRE AVEC LE MINISTRE DE L’INTERIEUR

 

 

jeudi 4 octobre 2012

Déclaration des signataires de la "Plateforme 12" CGT, FSU, UNEF, Autre monde, La Cimade, Collectif 31, Femmes Egalité, JOC, LDH, MRAP, RESF, SOS Racisme

La « Plateforme 12 », Plateforme des douze organisations syndicales et associations engagées dans la défense des travailleuses et travailleurs sans papiers, a été reçue lundi 1er octobre par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, en présence d’une représentante du ministère du Travail.

Cette demande de rencontre avait été adressée au Premier ministre le 23 mai 2012.

La Plateforme se félicite de cette première réunion avec deux des ministères du nouveau gouvernement autour de sa revendication : conquérir par la loi et la réglementation l’égalité de traitement entre Français(e) et Etranger(e) avec ou sans papiers, dans les études comme au travail.

Les représentant(e)s des syndicats et des associations ont demandé que le gouvernement par des actes significatifs fasse preuve de volonté politique pour résoudre positivement cette question sensible.

À cet égard, une série d’urgences appelant des interventions immédiates a été pointée, en particulier l’indispensable régularisation de celles et ceux des grévistes sans papiers dont les dossiers restent actuellement bloqués, du fait du non-respect de la parole de l’Etat, en préfecture et au ministère.

Elles ont bien pris note que le ministre de l’Intérieur reconnaissait que la continuité de l’action gouvernementale pouvait avoir été mise à mal par l’arbitraire de certains services, comme le révèle un bilan d’étape sur les résultats de la circulaire du 31 mai 2012 concernant les étudiants et jeunes diplômés étrangers.

Les échanges avec le Ministre ont permis d’aborder les rapports entre l’édiction d’une circulaire et l’effectivité de sa réalisation, les conditions de régularisation des travailleurs-euses sans papiers, des étudiants et jeunes diplômés étrangers, des enfants scolarisés et de leurs familles et des jeunes majeurs dans la circulaire à venir, prévue pour novembre 2012.

Au cours de ces échanges, les organisations syndicales et associations de la Plateforme ont mis l’accent sur la nécessité d’affirmer des critères stables, légitimes, égaux et lisibles de régularisation.

Elles ont également insisté sur l’importance de rencontrer régulièrement les ministères en amont et en aval de la circulaire en préparation sur la régularisation, et du débat parlementaire prévu en 2013.

La Plateforme 12 prend acte de ce que le Ministre a répondu favorablement à cette demande.

Elle entend poursuivre ses efforts pour la régularisation des travailleurs-euses sans papiers, la régularisation des étudiants et des jeunes diplômés, des jeunes majeurs, des enfants scolarisés et de leurs familles.

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Publié le 29 Septembre 2012

BILAN DE LA RGPP

IL FAUT ENFIN ROMPRE AVEC L’AUSTERITE

 

Un rapport sur le bilan de la Révision générale des politiques publiques vient d’être remis au Premier ministre le 25 septembre. Ce document, rédigé par les inspections générales de l’Administration, des Finances, des Affaires Sociales, concentre ses critiques sur la méthode retenue par le Gouvernement Fillon pour mener la RGPP.

Comme la CGT l’a dénoncé à de multiples reprises, la RGPP a été conduite avec brutalité sans aucune concertation avec les organisations syndicale

Motivée pour l’essentiel par un objectif d’économie à court terme, elle s’est traduite par des dizaines de milliers de suppressions d’emplois avec pour conséquences des abandons de missions, le creusement des inégalités territoriales, l’accroissement de la désertification et une baisse de la qualité du service public. Les réorganisations de service menées à la hussarde ont affecté gravement les conditions de travail des agents et perturbé de façon durable le service rendu aux usagers.

Si les rapporteurs pointent un certain nombre de dysfonctionnements - en particulier, l’absence de dialogue social - et relativisent le niveau des économies réalisées pour les finances publiques, ils concluent cependant qu’il convient « en premier lieu d’achever les mesures RGPP en cours sauf exception ». Loin de remettre en cause les fondements de la RGPP, ils considèrent qu’ « il n’est plus possible de fonder la recherche d’économie sur le seul champ de l’Etat » et préconisent de « lancer une revue des politiques impliquant tous les acteurs (collectivités territoriales, organismes de protection sociale) ».

Par un communiqué de presse, le Premier Ministre annonce qu’en s’appuyant sur les recommandations de la mission, le gouvernement engage « une nouvelle politique de modernisation » qui vise notamment à « la définition des priorités des administrations afin d’assurer l’adéquation de leurs moyens à leurs missions ». Un séminaire gouvernemental se réunira le 1er octobre pour définir la feuille de route de ce projet qui « sera étroitement articulé avec la nouvelle étape de décentralisation ».

Sur ce sujet, la ministre Marylise LEBRANCHU déclare par ailleurs que le texte de loi, qui devrait également porter sur la réforme de l’Etat, « est écrit (…) est prêt ». Dans le même temps, le projet de loi de finances 2013 qui sera présenté au conseil des ministres vendredi prochain prévoit, plusieurs milliers de nouvelles suppressions d’emplois dans les ministères dit non prioritaires et le gel de la masse salariale des agents de l’Etat.

Loin de correspondre à l’arrêt de la RGPP promis par le président de la République, ces annonces laissent augurer de la poursuite des orientations prises par le précédent gouvernement en matière d’action publique.

La CGT réaffirme au contraire que la Fonction publique et les services publics ne constituent pas une charge pour la société, qu’il conviendrait de réduire pour permettre un équilibre des comptes publics. A rebours des politiques d’austérité qui sont conduites au niveau de l’Union européenne, il faut, au contraire, renforcer les moyens de l’intervention publique, au service de la cohésion républicaine et du développement économique et social.

Cette exigence sera, avec d’autres, au cœur de la journée d’action du 9 octobre sur les enjeux de la politique industrielle.

Pour la CGT, toute nouvelle réforme de l’organisation de l’action publique, dans ses dimensions nationale et territoriale, doit nécessairement être précédée de bilans contradictoires de la RGPP et des actes I et II de la décentralisation associant les usagers, les élus et les organisations syndicales.

Dans le cadre de sa campagne Services publics, la CGT, avec ses organisations professionnelles et territoriales, œuvrera résolument en ce sens et demande au gouvernement de créer les conditions de cet indispensable débat public avant d’engager toute nouvelle réforme.

Montreuil, le 27 septembre 2012

 

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Publié le 22 Septembre 2012

TRACT FEDERATION CGT DES SERVICES PUBLICS : ET "MAINTENANT", C’EST POUR QUAND ?!

LE CHANGEMENT EST NECESSAIRE TOUT DE SUITE !


Pour les agents et salarié(e)s de la Fonction publique territoriale, des services publics de l’eau et du logement, le changement c’est de répondre aux attentes sociales en rompant avec les politiques d’austérité :
- Développer les services publics et l’emploi public nécessaire à leur bon fonctionnement
- Abroger la loi de réforme des collectivités territoriales
- Dégeler le point d’indice, rattraper l’inflation et augmenter les rémunérations
- Abroger la journée de carence
- Titulariser tous les agents non titulaires en poste
- Accéder à la retraite dès 60 ans et reconnaître la pénibilité d’un certain nombre de filières donnant droit à départ anticipé
- Sortir du Pacte européen budgétaire
- Créer un pôle public financier et mettre en place une vraie politique d’investissement monétaire et de crédit
- Réformer la fiscalité
- Développer l’emploi industriel

Mais en cette rentrée, aucune rupture avec la politique d’austérité ne se fait jour !
Nous sommes loin des promesses de la campagne présidentielle de rompre avec la logique d’austérité de Nicolas Sarkozy !

Tract fédéral : http://www.spterritoriaux.cgt.fr/IMG/pdf/Tract-rentree2012.pdf


 

 

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