communique de presse cgt

Publié le 17 Septembre 2012

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LES RETRAITES PRENNENT LA PAROLE PARTOUT EN FRANCE
POUVOIR D'ACHAT - AUTONOMIE - ACCES AUX SOINS

 

Communiqué de l’UCR-CGT

L’UCR-CGT réfute le rapport et les conclusions de la Cour des comptes

Une fois encore, on tente d’opposer la jeunesse de notre pays aux retraités. Et pour ce faire, on rédige un rapport via la Cour des comptes.

Non, les retraités ne sont pas des nantis. Faudrait-il que tous les retraités soient dans la misère ou pauvres, pour que leurs conditions de vie soient décrites avec sincérité ?

L’UCR-CGT dénonce un rapport orienté et non objectif sur la situation des retraités en France et particulièrement la situation des femmes retraitées ou veuves. Le rapport de la Cour des comptes préconise de récupérer 5 milliards sur les 12 dont les retraités bénéficieraient.

Que préconise ce rapport :

- Suppression de l’abattement de 10% sur le revenu déclaré.

- Suppression de la majoration pour avoir élevé 3 enfants.

- Suppression « à terme » des ristournes sur la taxe foncière et taxe d’habitation.

- Augmentation de la CSG pour atteindre le niveau de cotisation des salariés actifs.

- Suppression des exonérations de cotisations sociales pour les retraités employeurs (ex : emploi d’une aide à domicile).

- Soumettre les pensions aux cotisations d’assurance maladie.

Aujourd’hui, 940 000 personnes sont au minimum vieillesse, plus d’un million vit en dessous du seuil de pauvreté, combien demain avec ces mesures ?

Ces mesures préconisées interviennent après la suppression de la ½ part pour le calcul de l’impôt sur le revenu ou encore le gel des tranches d’impôt qui ont eu comme effet l’augmentation conséquente de l’impôt, ou l’imposition pour des milliers d’autres, alors que dans

le même temps, les pensions et retraites n’ont pas subi d’augmentation conséquente depuis des années.

Les réformes successives de 1993, 2003 et 2010 des retraités ont affaibli de façon significative le niveau des pensions et retraites. De cela, le rapport ne parle pas !

Ce rapport est dangereux, l’opposition jeunes/retraités est dangereuse !

Faire croire que tout ceci servirait à financer la prise en charge de la dépendance est un mensonge !

Les retraités doivent se faire entendre.

Pour ce faire, le 11 octobre prochain, partout en France et devant l’Assemblée nationale à Paris, l’UCR-CGT appelle les retraités salariés à manifester pour rejeter le rapport de la Cour des comptes, interpeller et exiger un véritable cadre de négociations du Gouvernement sur 3 revendications urgentes :

- Le pouvoir d’achat.

- Une véritable loi sur l’aide à l’autonomie dans le cadre de la Sécurité sociale.

- L’accès aux soins.

Montreuil, le 17 septembre 2012

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Rédigé par syndicat.cgt.ville-saintes.over-blog.com

Publié dans #COMMUNIQUE DE PRESSE CGT

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Publié le 13 Septembre 2012

POUR SORTIR DE LA CRISE 

AGISSONS POUR UNE REPONSE A NOS REVENDICATIONS

 

Les exigences sociales, qui demeurent aujourd’hui, nous ont conduit majoritairement, nous les salariés, à créer les conditions d’un changement politique en France.

Il nous appartient aujourd’hui d’agir pour qu’une véritable rupture avec les choix politiques antérieures interviennent dès maintenant. Ces choix répondaient exclusivement aux revendications patronales et ont conduit à plus de 3 millions de chômeurs, 6 millions de salariés en sous emplois et en situation de précarité, 8 millions de salariés vivant en dessous du seuil de pauvreté.…

Dans ce nouveau contexte, la CGT a porté ces exigences lors de la grande Conférence sociale de juillet, qui a ouvert un calendrier de négociations et de concertations. C’est l’amélioration de nos emplois, de nos salaires, de notre protection sociale qui doivent être au menu de ces discussions.

Le travail n’est pas un coût. Il est le seul levier de création de la richesse par les salariés (voir notre dossier et notre vidéo).

Refusant cela, le patronat poursuit son offensive de casse de l’industrie, de l’emploi, exige la baisse du coût du travail et plus de flexibilité. Dans cette logique Il milite pour l’austérité contenu dans le dernier traité européen.

Avec la Confédération européenne des syndicats (CES), la CGT est opposée à la ratification de ce traité par la France, quel que soit la procédure utilisée, car l’austérité mène à l’appauvrissement des salariés et des retraités et empêche toute reprise de la croissance.

Le 9 octobre, l’emploi lié aux forts enjeux industriels feront l’objet en Europe d’une première mobilisation dans plusieurs pays, à l’initiative de la Fédération européenne de l’Industrie, et en France, une journée interprofessionnelle liant ces enjeux aux préoccupations des salariés de tous les secteurs, sur l’emploi et le marché du travail.

La CGT prend toute sa place dans la mobilisation unitaire (CGT, CFDT, Unsa-FGRP, CFE/CGC, CFTC,…...) des retraités du 11 octobre sur le pouvoir d’achat, la perte d’autonomie et l’accès aux soins.

La CGT poursuit sa démarche pour permettre aux salariés de s’exprimer, d’intervenir sur les choix économiques et sociaux et pour développer les nécessaires mobilisations afin de peser sur les choix patronaux et conquérir de nouveaux droits.

Dès aujourd’hui, des mesures immédiates doivent être prises pour répondre à l’urgence de la situation. Le changement, c’est la réponse à nos attentes sociales. Le gouvernement doit être à l’écoute des revendications des salariés et ne pas céder aux exigences du patronat.


Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais la rémunération du capital

Contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le coût du travail ni la rigidité du marché du travail qui plombent la compétitivité des entreprises.

Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. L’enjeu porte donc sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :

- Ce qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
- Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.

Part des salaires dans la Valeur ajoutée

Part des dividendes dans la valeur ajoutée

1983->1989 : -10%

1985->2011 : de 5% à 25%

Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre.

Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.

Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, créerait de l’emploi, permettrait de financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’état.


Sur l’emploi, il y a urgence !

3 millions de chômeurs et 6 millions de salariés en situation de sous-emploi et de précarité.

Les plans sociaux se multiplient auxquels viennent s’ajouter les fins de contrats précaires (CDD, intérim) qui représentent la grande majorité des inscriptions au chômage, plus les licenciements déguisés dans les 900 000 ruptures conventionnelles annuelles.

+ de flexibilité, NON MERCI ! Le patronat tente de nous faire croire que le marché du travail serait trop « rigide » et qu’il faudrait donc un saut vers plus de flexibilité dans la relation au travail.

+ de flexibilité, c’est l’impasse économique et sociale !

Pour la CGT, il faut au contraire de nouvelles sécurités et garanties collectives pour les salariés, quelque soit la taille de leurs entreprises, leurs situations. Tel est l’enjeu de la future négociation sur la sécurisation de l’emploi. Il faut :

-   Instaurer la Sécurité sociale professionnelle pour sécuriser le parcours de chaque salarié.

- Orienter l’investissement productif vers la croissance et la création d’emplois.

- S’attaquer concrètement à la précarité, notamment chez les jeunes.

-Évaluer et réorienter les aides aux entreprises en fonction de leur efficacité sur l’emploi.

-Arrêter les suppressions d’emplois et contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.

-Permettre l’indemnisation de tous les chômeurs.

-Réglementer et encadrer la sous-traitance.

-Renforcer les moyens pour le service public de l’emploi et la formation tout au long de la vie.


Égalité

L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, la qualité de vie au travail sont facteurs de croissance et de productivité, c’est bon pour la compétitivité de la France. Transformer le travail pour l’égalité, la santé des salariés et pour la compétitivité des entreprises est un impératif !


Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux

- Porter le Smic à 1 700 euros brut et réévaluer les grilles salariales à partir de cette base dans toutes les branches professionnelles.

- Augmenter les pensions de retraite.

- Résorber les inégalités entre les femmes et les hommes.

- Revaloriser de 25 % les minima sociaux.

- Majorer les heures complémentaires au même taux que les heures supplémentaires.
- Doubler le paiement et récupérer les heures travaillées le dimanche.

- Remettre à plat les allègements de cotisations sur les bas salaires.


Des services publics de qualité : indispensable !

-   Développer les politiques et les moyens des services publics : Pour l’emploi, l’éducation, la recherche, la santé, le logement, le travail, les infrastructures, au service du développement économique, social, industriel et territorial.

-  Assurer le financement de ces politiques par une réforme fiscale, un pôle financier public, une politique monétaire et de crédit.


Impulser l’emploi industriel :

-Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.

-Conditionner les aides publiques aux entreprises.

-Aider les petites et moyennes entreprises par la constitution d’un pôle financier public au service de l’emploi, la formation, la recherche, les équipements.

-Redéfinir les filières industrielles stratégiques.

-Mettre en place un fond européen pour financer le développement social et économique.


La formation professionnelle

La formation professionnelle est au cœur des questions d’emploi, de qualification et de salaire.

Un plan d’urgence doit permettre, dans le cadre du service public, de renforcer le droit à la formation, l’orientation et les qualifications. Il doit s’adresser à tous les salariés, en particulier, les jeunes et les demandeurs d’emploi, en continuité de la formation initiale dispensée à l’école.

Les salariés doivent pouvoir peser sur les plans de formation. Dans ce cadre, la CGT intervient, notamment, pour que les jeunes en « emplois d’avenir » et les contrats de génération bénéficient d’un véritable plan de formation pour l’entrée.


Protection sociale

Il ne faut pas plus de taxes ni l’augmentation de la CSG mais plus d’emplois et de bons salaires
- Garantir le droit et l’accès à la santé pour tous.

- Créer un service public de l’aide à l’autonomie.

- Rétablir le droit à la retraite pour tous à 60 ans associé à un bon niveau de pension.

- Reconnaître la pénibilité par un départ anticipé.

- Moduler les cotisations patronales en fonction des politiques d’emploi et de salaires.


Pour un nouveau contrat social pour l’Europe

Alors que s’engage enfin un débat sur le nouveau traité européen, dit traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), la CGT redit avec force sa solidarité avec tous les peuples européens confrontés aux politiques de régression sociale.

La CGT réaffirme son opposition résolue à toute ratification de ce traité par la France dans la droite ligne de l’analyse et de la résolution unanime de la confédération européenne des syndicats (CES). La CGT soutient le « contrat social » proposé par la CES.

Ce traité imposerait les politiques d’austérité qui, là où elles sont à l’oeuvre (Grèce, Espagne, Portugal, Italie), ne font qu’aggraver la régression sociale qui entretient durablement la récession économique.

La CGT lance une campagne expliquant le contenu antisocial de ce traité et proposer une pétition à destination des parlementaires et du gouvernement pour une non-ratification du traité, quelle que soit la procédure utilisée.


- Remettre à plat l’ensemble des exonérations de cotisations.

- Prélever des cotisations sur toutes les formes de rémunération.

- Faire contribuer les revenus financiers des entreprises. dans l’emploi.


Salarié(e)s d’ici, salarié(e)s migrant(e)s : égalité de traitement !

Délocalisations d’entreprises et utilisation ici de travailleurs migrants sans droits sont les deux faces d’une même réalité : la mise en concurrence des salariés entre eux dans une économie globalisée, où le marché du travail est internationalisé et la recherche du « moins disant social » généralisée.

Qu’ils soient travailleurs sans papiers, salariés de la sous-traitance internationale, saisonniers, intérimaires d’agences de placement international, cadres embauchés par des filiales off shore, salariés détachés à l’intérieur d’un groupe, les travailleur-e-s migrants n’ont vocation à être ni les victimes, ni les vecteurs de la déréglementation sociale. Ils ne prennent le travail de personne. Ils sont partie intégrante du salariat et de la création des richesses. Des papiers et un contrat de travail aux normes sociales d’ici pour chaque migrant qui « bosse » ici !


Le syndicat, c’est un collectif de salariés

Pour gagner le changement, il nous appartient à nous salariés, d’intervenir sur la répartition des richesses créées par notre travail, dans chaque entreprise, chaque lieu de travail à partir de la réalité de chacune.

Pour peser dans ce sens, compter pour un dans les choix, le syndicat n’est pas un outil en dehors de nous, c’est la citoyenneté. au travail, le lieu dans lequel nous nous organisons collectivement pour décider ensemble.

 

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Rédigé par syndicat.cgt.ville-saintes.over-blog.com

Publié dans #COMMUNIQUE DE PRESSE CGT

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Publié le 11 Septembre 2012

CONTRE LA RATIFICATION DU TRAITE EUROPEEN
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Le 1er janvier 2013, un nouveau traité, signé le 2 mars 2012 par 25 chefs d’état et de gouvernement européens, doit entrer en vigueur.

Avec la Confédération européenne des syndicats (CES), nous sommes opposés à ce traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au sein de l’Union économique et monétaire.

En effet, ce traité contraint les états à appliquer des politiques budgétaires ultra strictes alors que des politiques économiques coordonnées sont nécessaires permettant la relance économique et favorisant l’emploi et le développement des services publics.

Par ailleurs, ce traité préconise des mesures ayant un impact sur la fixation et l’indexation des salaires, les processus de négociation collective, les régimes de retraites, les services de santé et les prestations sociales que nous contestons car elles menacent les droits sociaux existant et entraveraient des perspectives de nouvelles conquêtes sociales.

C’est pourquoi nous nous adressons aux parlementaires français pour ne pas ratifier ce Traité et pour mettre en œuvre le contrat social proposé par l’ensemble des confédérations européennes réunies au sein de la CES.

 


Pétition : http://www.cgt.fr/article39575.html

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Publié le 7 Septembre 2012

MOBILISATION POUR LE LOGEMENT SOCIAL

DES MESURES QUI VONT DANS LE BON SENS

MAIS INSUFFISANTES A ENRAYER

LA CRISE DU LOGEMENT

 

Le logement est le premier poste budgétaire des ménages. C’est aussi l’un des principaux objets de préoccupation et de fortes attentes de nos concitoyens. Avec 80 % des salariés percevant moins de 2 000 euros par mois dont la moitié rémunérés moins de 1 400 euros, la question d’une politique ambitieuse de mise en chantier se pose tout autant que celle du salaire et de l’emploi, qui sont étroitement liés.

Le renforcement des obligations des collectivités locales en matière de construction de logements sociaux, la mobilisation du foncier de l’État et des Établissements publics, sont les deux axes principaux d’un projet de loi qui affiche une volonté de rupture par rapport à la politique du logement de la précédente mandature, placée sous le dogme du mythe trompeur du « tous propriétaires ».

La Cgt ne peut être que favorable aux mesures du projet de loi ; à condition qu’elles s’exercent pleinement.

La Cgt demande, pour une véritable application de la loi SRU, l’extension de l’obligation de logements sociaux à l’ensemble des villes et de réelles contraintes à l’encontre des maires contrevenants, allant au-delà de la seule possibilité laissée aux préfets de quintupler le montant des amendes.

La CGT souhaite la cession gratuite du foncier public avec pour contrepartie la construction de logement social et très social en associant les citoyens et les organisations syndicales à la concertation préalable à la définition des programmes projetés et à leur suivi. La production de logements est à inscrire dans le cadre d’une politique de la ville favorisant le développement des quartiers par l’implantation de services publics afin de répondre aux besoins tout en évitant les phénomènes de ghettoïsation.

Au-delà de la première liste des 930 sites disponibles mis à cession des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux, l’État doit s’engager, pour préparer l’avenir, à une politique foncière garantissant la disponibilité durable des terrains à bâtir pour pouvoir se substituer à des collectivités défaillantes, sans que celles-ci ne se désengagent.

Produire les 150 000 logements sociaux par an dont la France a besoin demande une ambition plus forte et mieux affirmée.

Établir le droit au logement pour tous, promouvoir le logement social, pose l’exigence de réorienter les choix budgétaires et de recourir à des financements nouveaux.

Cela ne peut passer par la création d’une nouvelle niche fiscale en matière d’investissement locatif, coûteuse à l’État et favorisant les plus hauts revenus. La poursuite de la politique de défiscalisation par un dispositif Duflot venant succéder aux Périssol, de Robien, Scellier et consorts n’est pas acceptable, même s’il est moins avantageux fiscalement et plus social.

Pour la CGT, c’est de tout autre choix qu’il faut mettre en œuvre pour résorber la crise du logement, faire baisser durablement les loyers, relancer l’activité économique par les emplois directs et induits. Il s’agit de vouloir réorienter les avantages fiscaux dont bénéficie le privé en direction du logement locatif social. Cette aide à la pierre permettrait de baisser directement d’un tiers le montant du loyer.

Il s’agit aussi de réformer le livret A et d’en doubler immédiatement le plafond pour mobiliser davantage d’épargne garantie vers les organismes Hlm. Il s’agit encore de mettre fin à la tutelle et à la ponction financière de l’État sur le 1 % logement et de donner vie à l’accord national interprofessionnel, signé unanimement par l’ensemble des parties, syndicats et employeurs, visant à la fois à produire davantage de logements sociaux et à en étendre le bénéfice à l’ensemble des salariés quelle que soit la taille de l’entreprise. A y regarder de plus près, il s’agit, ni plus ni moins, en définitive que d’appliquer des dispositions à l’opposé des entraves aux politiques publiques qu’imposerait une adoption du traité européen.

Montreuil, le 6 septembre 2012

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Publié le 6 Septembre 2012

AGENDA SOCIAL DE LA FONCTION PUBLIQUE : L’URGENCE EST AUX MESURES CONCRETES

Communiqué de la CGT Fonction publique

La réunion du 4 septembre sur l’agenda social de la Fonction Publique, présidée par Marylise LEBRANCHU, a été l’occasion d’importants échanges. A l’écoute des propos de Madame la ministre, la CGT a, une nouvelle fois, noté un ton et des orientations profondément différents de ses prédécesseurs, tant mieux.

La Fonction Publique et ses agents sont présentés comme des atouts pour notre pays et les politiques régressives antérieures sont stigmatisées : ce n’est pas la CGT qui va se plaindre.

Des dossiers majeurs comme, entre autres, l’égalité professionnelle, la pénibilité, le dialogue social et les moyens syndicaux, la grille indiciaire sont ouverts ou ré-ouverts : la CGT s’en félicite.

Mais à quelques exceptions, les mesures concrètes se font attendre. Plus problématique encore, sur l’emploi et les effectifs, on en reste strictement aux premières décisions gouvernementales qui, pour de nombreux secteurs, sont synonymes de poursuite, voire d’aggravation de la pénurie.

Quant à la question brûlante et essentielle des salaires, Marylise LEBRANCHU demeure muette à la demande quasi unanime de revalorisation de la valeur du point. Or, malheureusement, dans le cas d’espèces, qui ne dit mot ne consent pas…

Pour la CGT, le compte n’y est pas.

Ce qui n’était pas acceptable hier ne saurait l’être aujourd’hui.

> Oui, au delà des trois secteurs déclarés prioritaires, des créations nettes d’emplois sont indispensables.

> Oui, il faut augmenter les salaires des agents de la Fonction publique notamment par la valeur du point.

> Oui, il faut abroger le jour de carence.

Avec les personnels, la CGT entend bien avoir des réponses satisfaisantes sur ces légitimes attentes.

Avec les personnels, la CGT entrera de manière constructive et offensive dans toutes les futures négociations.

Avec les personnels, la CGT prendra ses responsabilités au regard des mesures concrètes qui seront prises.

Montreuil, le 5 septembre 2012

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Publié le 6 Septembre 2012

TARIFS PROGRESSIFS DE L’ENERGIE

MESURE POUR LES MENAGES MODESTES OU PASSEPORT POUR UNE HAUSSE GENERALE DES PRIX ?

mercredi 5 septembre 2012

 

                François BROTTES vient de présenter les contours du projet de loi instaurant des tarifications progressives par paliers de consommation pour le gaz et l’électricité, progressivité qui pourrait être étendue à d’autres sources d’énergie (fioul, GPL, bois de chauffage) ainsi qu’à l’eau.

               Pour la CGT, l’accès de tous aux droits fondamentaux, dont l’eau et l’énergie, doit être garanti et organisé par la puissance publique tout comme doit être préservée et renforcée la tarification nationale et régulée. La CGT partage la préoccupation d’alléger la facture d’électricité et de gaz pour les ménages modestes et l’objectif d’économiser l’énergie. Mais il ne faut pas que ce dispositif soit l’occasion d’instaurer un prélèvement supplémentaire sur la consommation de gaz et d’électricité.

Sur la forme, nous regrettons l’élaboration d’un projet de loi sans que l’avis des associations de consommateurs et des organisations syndicales ait été préalablement recueilli.

D’autre part, la multiplicité des critères à prendre en compte (climat, isolation du logement, nombre de personnes au foyer, situation des occupants …….), qui ne sont par ailleurs pas connus des énergéticiens, risque de conduire à instaurer un système extrêmement complexe et mettre à mal la péréquation tarifaire et les tarifs réglementés. Il n’est pas certain que la notion de foyer fiscal corresponde à la notion de ménages aux sens de l’abonnement au gaz ou à l’électricité. Il apparaît de même dangereux de différencier le prix de l’énergie en fonction de la zone géographique. Veut-on en arriver à la situation que nous connaissons à propos des tarifs de l’eau ? Si le droit à l’énergie constitue un droit fondamental, alors l’accès égal à tous doit être garanti. Dans le cas inverse, c’est la notion même de service public qui est remise en cause.

La CGT estime que les orientations doivent viser une articulation entre l’effectivité de l’accès de tous à l’énergie et à l’eau avec la nécessaire préservation des ressources naturelles.

Elle considère également indispensable d’asseoir cette réflexion sur une vision prospective d’un habitat plus économe ainsi que sur une approche globale des besoins et des ressources des ménages. Si nous pensons qu’il est nécessaire d’engager des actions d’économie d’énergie, celles-ci concernent en premier lieu l’organisation de la société : transports collectifs, urbanisme, isolation des habitats, relocalisation de productions.

Les économies individuelles sont certes nécessaires mais ne peuvent s’obtenir uniquement au travers du fameux « signal prix » qui conduit en général à des restrictions pour les plus modestes qui ne sont pas maîtres de leurs consommations. La mise en place d’un tarif progressif pour l’électricité et le gaz ne doit pas être l’accompagnement pour une augmentation générale des prix de l’énergie, d’autant plus que les entreprises du secteur dégagent des bénéfices.

Pour la CGT, les constats relevés par l’INSEE, le Médiateur de l’Energie et par l’Agence Nationale de l’Habitat, sur la précarité énergétique appellent un ensemble de mesures, sociales et environnementales, d’urgence et de long terme qui ne semblent pas intégrées dans le projet gouvernemental.

Pour répondre à cette urgence des mesures immédiates doivent être prises, sachant que la meilleure réponse sur le long terme passe par une revalorisation du pouvoir d’achat et l’instauration d’une réelle justice fiscale :

- Stopper les coupures (Gaz – électricité - eau) inappropriées. Cela induit une intervention renforcée des salariés des entreprises distributrices à même de juger du « bien fondé » de la coupure ;

- Elargir les tarifs sociaux (le seuil de la CMU est insuffisant) avec un déclenchement automatique de l’obtention de ces tarifs

- Dégager des moyens pour la rénovation thermique des logements et obliger les propriétaires bailleurs à effectuer ces investissements.

- Intervenir sur la fixation des tarifs nationaux et réguliers.(la CGT propose que les tarifs soient fixés de manière transparente par une commission regroupant élus, organisations syndicales et associations de consommateurs)

- Mettre en place un pôle public de l’énergie pour lutter contre la dérèglementation du secteur qui conduit à une hausse généralisée des prix

La CGT estime que les deux conférences gouvernementales organisées, l’une les 14 et 15 septembre portant sur les questions environnementales, la seconde les 12 et 13 novembre consacrée à la lutte contre la pauvreté et les exclusions peuvent judicieusement être mises à profit pour dégager des orientations conjoncturelles et structurelles à partir d’un diagnostic partagé et d’objectifs ambitieux de maîtrise de la facture énergétique.

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Publié le 3 Septembre 2012

Bernard Thibault invité sur RTL

"LE DISCOURS SOCIAL N’A PAS CHANGE

DEPUIS LES ELECTIONS"

La vidéo : http://www.cgt.fr/Le-discours-social-n-a-pas-change.html

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Publié le 31 Août 2012

DEFENSE DE L'INDUSTRIE ET DE L'EMPLOI
MOBILISATION LE

9 OCTOBRE 2012
vidéo confédérale : http://www.cgt.fr/Mobilisation-le-9-octobre.html

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