communique de presse cgt

Publié le 22 Juin 2013

2 EME CONFERENCE SOCIALE

DES 20 ET 21 JUIN 2013

PREMIER BILAN

 

Après la clôture de la Conférence sociale 2013,

Marie Laurence Bertrand secrétaire confédérale de la CGT

fait un premier état des lieux.

La vidéo : http://www.cgt.fr/Premier-etat-des-lieux.html

 

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Publié le 21 Juin 2013

conference.JPG

 

Retrouver la vidéo et l'intervention de Thierry LEPAON lors de la 1ère journée de la  2ème conférence sociale des 20 et 21 juin 2013.

 

L'intervention auprès de François HOLLANDE : http://www.cgt.fr/article40330.html

 

 

La vidéo : http://aful.cgt.fr/aful/stream/stream-vod.php?id=conf-sociale-20062013&flux=externe&apple=0

 

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Publié le 18 Juin 2013

 FONCTION PUBLIQUE

POINT D’INDICE :

UN GEL INACCEPTABLE !

Communiqué de la CGT

La CGT juge inacceptable l’annonce par Marylise LEBRANCHU sur France info du gel du point d’indice des fonctionnaires jusqu’à la fin 2014, ce jour 18 juin 2013.

La méthode d’une annonce médiatique pour informer les personnels et leurs syndicats est particulièrement choquante à deux jours de l’ouverture de la conférence sociale présentée comme un grand moment de dialogue social. Le gouvernement enterre dès à présent la perspective, qu’il avait lui-même ouverte, d’une négociation sur le point d’indice mi 2014, en cas de reprise de la croissance.

Le point d’indice de la fonction publique détermine plus de 80% de la rémunération des fonctionnaires. Il a déjà perdu 13.8% par rapport à l’inflation depuis le 1er janvier 2000.

Depuis le 1er juillet 2010, date du début du gel du point, il a perdu 5.5%. Un gel du point d’indice jusqu’en fin 2014 représenterait 120 à 150 euros de perte pour un agent de catégorie C (employé et ouvrier).

La rémunération des 5 millions de fonctionnaires contribue à l’activité économique et au financement de la protection sociale. Le gouvernement persiste dans son erreur en aggravant l’austérité et la pression sur le pouvoir d’achat des agents publics.

La CGT appellera les personnels aux mobilisations nécessaires pour mettre cette politique en échec.

 

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Publié le 11 Juin 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE

DES ORGANISATIONS SYNDICALES

CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC ET CFE CGC

DE LA FONCTION PUBLIQUE

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CFE-CGC de la fonction publique se sont réunies le lundi 3 juin 2013.

Après une année de discussions dans le cadre de l’ « agenda social », elles considèrent qu’elles n’ont pas été entendues sur la nécessaire amélioration des rémunérations des agents de la Fonction publique.

Elles sont en complet désaccord avec la volonté gouvernementale de ne pas aborder la question de la valeur du point d’indice avant mi-2014, consacrant ainsi un gel des salaires de 4 années, ce qui est totalement inacceptable !

Elles demandent de rompre avec cette politique de gel sans précédent des salaires dans la Fonction Publique.

Elles sont attachées au dialogue social qui ne peut exister sans prise en compte des revendications.

Elles exigent l’ouverture de réelles négociations sur les rémunérations, par une nécessaire revalorisation de la valeur du point d’indice, un abondement de points d’indice uniforme et significatif, permettant le rattrapage des pertes accumulées.

Elles n’acceptent pas que les agents de la Fonction publique continuent à faire les frais de la crise économique. En s’inscrivant dans les politiques d’austérité qui visent à réduire toujours plus la dépense publique, la politique gouvernementale hypothèque toute amélioration du fonctionnement de la Fonction publique, mais aussi celles des rémunérations, pourtant indispensables à la relance de l’économie et de l’emploi. La Fonction publique est un acteur économique et constitue une richesse pour le pays.

Alors qu’à la prochaine conférence sociale va s’ouvrir un nouveau débat sur les retraites, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CGC tiennent à réaffirmer leur volonté de préservation du système de retraite par répartition pour tous les salariés.

De même, elles rappellent leur attachement au Code des pensions civiles et militaires et elles n’accepteront aucun nouveau recul (maintien du calcul des pensions sur l’indice détenu 6 mois avant le départ, durée de cotisation et report de l’âge de départ…). En outre, il est urgent de corriger les baisses des pensions et les inégalités produites par les précédentes lois.

Enfin, elles soulignent de nouveau la nécessité d’en finir avec les suppressions d’emplois dans de nombreux secteurs de la Fonction publique, conséquences de la RGPP, d’HPST, RCT (1), et dont le projet de loi d’Acte III et la MAP (2) sont aujourd’hui la continuité. Face à cette situation, les organisations CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, CFTC et CGC décident de mettre partout en débat, avec les personnels, leur nécessaire intervention pour faire aboutir leurs légitimes revendications.

Dans ce cadre, elles proposent d’ores et déjà la perspective de mobilisation et d’action, au plus tard début octobre.

Elles décident de se revoir le 5 septembre prochain dans les locaux de Solidaires, afin de décider des modalités nécessaires.

Paris, le 7 juin 2013.

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Publié le 6 Juin 2013

CONFERENCE SOCIALE 2013

les 20 et 21 juin 2013

L'URGENCE D'UN CHANGEMENT DE CAP

Communiqué de Thierry LEPAON

 

Voici un an, le président de la République organisait une première conférence sociale, rassemblant les organisations patronales et les confédérations syndicales des salariés. Re dynamiser l’industrie, s’attaquer aux inégalités et à la grande misère, faire de l’emploi un objectif essentiel, en particulier pour les jeunes, réduire la précarité, et même partager les richesses : telles étaient les priorités annoncées par l’Élysée et par Matignon.

La CGT y a pris pleinement sa place, pour exiger le changement de cap promis. Aujourd’hui, chacune et chacun mesure l’écart entre les engagements d’alors et les actes d’aujourd’hui.

Le Medef poursuit une offensive sans précédent, sur le terrain, dans les entreprises, dans les négociations, mais aussi médiatiquement : en prétendant que rémunérer le travail pénaliserait la compétitivité des entreprises, alors qu’elles souffrent d’un manque d’investissement, d’une trop forte rémunération des actionnaires, et d’une consommation en déclin faute d’emplois et de salaires corrects.

C’est vrai aussi dans toute l’Europe. Leur objectif ? Réduire ce qu’ils appellent le « coût du travail ». Par tous les moyens. Qu’il s’agisse de nos salaires directs ou de nos salaires socialisés, c’est-à-dire du financement de nos systèmes solidaires de protection sociale. Tous les économistes le reconnaissent, l’austérité empêche la croissance et provoque la récession. Non seulement elle est source de souffrances injustifiées, mais en plus elle est économiquement contre-productive.

Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une nécessité pour relancer l’économie et l’emploi, et pour financer nos retraites et la Sécurité sociale.

C’est possible, à condition de réorienter les richesses créées par le travail vers l’investissement et la réponse aux besoins sociaux. C’est possible, car la part des dividendes versée aux actionnaires n’a cessé d’augmenter depuis trente ans, passant de 5 à 25 %. Contre l’austérité, un changement de cap est nécessaire et nous le disons avec l’ensemble des syndicats européens.

Mais visiblement, le gouvernement prête davantage l’oreille aux exigences du patronat qu’aux revendications des salariés. C’est pourquoi les salaires et la création d’emplois sont les grands absents du programme de la conférence sociale qui va s’ouvrir les 20 et 21 juin prochains. Il va donc falloir se faire entendre, plus fort, ensemble. Certes, vous le savez, vous pouvez faire confiance à la CGT. Mais cela ne suffit pas. C’est tous ensemble qu’il va falloir nous mobiliser : le changement de cap, c’est maintenant que nous le voulons, c’est maintenant que les salariés, les retraités, les privés d’emploi, l’économie et la société en ont besoin.

La CGT a bien l’intention de faire entendre les exigences des salariés et de faire des propositions concrètes lors de cette seconde conférence sociale. Nous vous les présentons et vous proposons d’en débattre tous ensemble, pour agir tous ensemble.

Le changement de cap, il dépend de nous. Toutes et tous…

 

Le 4 pages pour informer et mobiliser les salariés : http://cgt.fr/IMG/pdf/4PagesConferenceSociale03-06-2013.pdf

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Publié le 20 Mai 2013

FACE AUX URGENCES SOCIALES
ROMPRE AVEC L’AUSTERITE 

 

Quelques heures après les annonces d’entrée en récession de la France et du recul historique du pouvoir d’achat, François Hollande, au retour de Bruxelles, s’est exprimé devant la presse.

Une bonne nouvelle : La crise financière serait derrière nous, les causes seraient régulées et jugulées selon le Président de la République !

            Les salariés, dont le pouvoir d’achat a subi un recul historique, ceux qui subissent au quotidien les licenciements et les fermetures d’entreprises, le chantage aux salaires, la précarité… ne s’en sont pas aperçu, les chômeurs et les retraités non plus !

Ils attendent toujours des réponses, un changement de cap pour répondre à leurs préoccupations immédiates : les salaires, l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, des mesures contre les injustices et l’exclusion, la démocratie, des droits nouveaux dans les entreprises, la relance économique.

En lieu et place de toutes ces légitimes exigences, qu’ont-ils entendu ?

-    Qu’il faudrait diminuer les dépenses, c’est ce qu’on appelle poursuivre l’austérité

            Au moment où l’investissement dans l’emploi et les missions de services publics est réduit, l’annonce de nouvelles aides aux entreprises privées, par l’argent public est une provocation. Pire, François Hollande confirme l’abandon de participations de l’État dans des entreprises publiques stratégiques. Il brade ainsi le patrimoine qui appartient à la Nation. Il acte clairement une nouvelle vague de privatisations, au risque de casser de vrais potentiels industriels qui font toujours leurs preuves.

Les salariés sont en droit d’attendre des solutions concrètes qui pérennisent les entreprises et l’industrie en France. La CGT se prononce pour la recherche, l’innovation et le développement de nouvelles filières en cohérence et complémentarité avec celles existantes.

De l’argent pour l’investissement productif est à trouver ailleurs. Nous savons où le trouver : près de 30 000 milliards de dollars ne vont pas à l’investissement mais à la spéculation dans des paradis fiscaux connus de tous, y compris au cœur de l’Europe !

Ces sommes sont à comparer avec l’annonce de possibles 6 milliards d’euros pour l’emploi des jeunes en Europe, à partager entre 27 pays. C’est une goutte d’eau dans l’océan des besoins.

-    Qu’il faudrait aller plus loin dans la déréglementation du marché du travail

            En parallèle le Président explique qu’il faut baisser la rémunération du travail qui pèserait sur la compétitivité des entreprises  ! La CGT entend imposer par les mobilisations des salariés une autre répartition des richesses.

Voir communiqué sur le projet de loi "Sécurisation de l’emploi"

Ce qui coûte, c’est la rémunération du capital et des actionnaires. Le travail ne coûte pas, il rapporte de l’argent à l’entreprise et à la société.

Depuis 1985, la part des dividendes versées aux actionnaires est passée de 5 à 25 % des richesses créées par le travail des salariés.

Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros par an pour les investissements productifs, l’emploi, le financement de la protection sociale et la diminution du déficit public.

Voir sur ce sujet notre article et notre film

          Les mesures compétitivité/emploi vont accentuer encore la part qui revient aux entreprises et favoriser les politiques de bas salaires au détriment des besoins des salariés, de la relance par la consommation, du financement la protection sociale. Il est urgent, au contraire, d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux.

Plus que jamais, l’exigence de relever le Smic à 1700 euros est un impératif économique et social. Sur le sujet, le silence présidentiel est assourdissant !

-     Qu’il faudrait une nouvelle réforme des retraites

            En revanche, sur les retraites, le Président est plus loquace pour nous annoncer de nouveaux sacrifices qu’il entend nous imposer en plein cœur de l’été. Curieuse conception ! Il y aurait du temps pour le dialogue sur divers sujets, mais pas pour les retraites.

L’allongement de la durée de la vie est présenté comme un inconvénient alors que vivre plus longtemps est un progrès et doit permettre aux salariés d’avoir une vie après le travail. Les femmes et les hommes seraient-ils condamnés à n’avoir pour seul but dans une vie que le travail ?

Alors que le chômage touche toujours plus de femmes et d’hommes, on voudrait nous faire travailler plus. L’argent pour financer la protection sociale existe, la CGT a des propositions qu’elle entend faire valoir.

-    1% d’augmentation des salaires = + 2,5 milliards d’g ;

-    égalité salariale femmes/hommes = + 4 milliards d’g  ;

- 10 000 emplois crées = + 1,3 milliards d’g  ;

- lutte contre le travail illégal = + 6 milliards d’g  ;

Lire sur ce sujet notre dossier

 

CE QU’IL FAUT, C’EST CHANGER DE CAP !

Alors que la Confédération européenne des Syndicats, avec ses 85 organisations affiliées, prône un changement de cap et la fin des politiques d’austérité en Europe, les réponses apportées par François Hollande tournent le dos à cette exigence.
Elles répondent, au contraire, immédiatement à l’injonction faite la veille par le président de la Commission européenne.

Après avoir accordé à la France, deux années supplémentaires pour ramener son déficit public dans les clous européens, il exigeait : « ces deux années devront être mises à profit pour accélérer les réformes structurelles » Le message présidentiel est clair, le changement… c’est pas pour maintenant.

Le message des salariés doit être aussi clair.

       Leur irruption massive dans les luttes et les mobilisations, à partir de leurs exigences, dès maintenant, est la condition du changement auquel ils aspirent.

-    Maintenant, agissons pour nos emplois, nos salaires, nos retraites.

-    Maintenant intervenons pour nos droits, l’emploi industriel, les services publics.

-    Maintenant organisons-nous, syndiquons-nous.

-    Maintenant, tous ensemble dans l’entreprise, la localité, construisons les mobilisations gagnantes.


Vidéo entretien avec Thierry LEPAON : http://www.cgt.fr/Face-aux-urgences-socialesRompre.html

 

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Publié le 15 Mai 2013

RETRAITES 

LA CGT A DES PROPOSITIONS

 

INTERVIEW DU 13 MAI 2013 D'ERIC AUBIN A LCP

 

La vidéo : http://www.cgt.fr/Retraites-la-CGT-a-des.html

 

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Publié le 2 Mai 2013

APRES LE 1 ER MAI, UNIR ET RASSEMBLER

POUR CHANGER DE CAP

CONTRE LES POLITIQUES D’AUSTERITE

 

Ce jour, les salariés se sont mobilisés massivement à travers le monde à l’occasion de la journée internationale du travail du 1er mai 2013. La CGT salue toutes celles et ceux qui y ont participé dans un contexte économique, social, politique et de paix des plus incertains

 

En France, dans des configurations unitaires différentes, 286 manifestations et rassemblements unitaires, auxquels participait la CGT, ont été organisés. Face à une situation économique et sociale qui continue de s’aggraver sous les effets des politiques d’austérité poursuivies aveuglément en France et en Europe, près de  160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat ».

 

Les politiques d’austérité conduites à travers l’Europe ont des conséquences dramatiques pour les salariés, les retraités, les privés d’emploi.

 

Le chômage explose pour dépasser les 12% dans l’union européenne. L’emploi précaire devient la règle. Le pouvoir d’achat s’effrite. Les salaires et pensions de retraite sont attaqués. Pire, en Espagne, la déflation des salaires apparaît. Les droits sociaux sont lacérés. Dans certains pays, les jeunes, premières victimes de ce désastre social, n’entrevoient leur avenir que dans l’émigration...

 

La crise s’aggrave ! La France, après d’autres pays, est poussée dans la récession. Et la finance et le patronat en demandent toujours plus.

 

Il y a un an, les françaises et les français votaient pour changer de Président de la République Ils affirmaient ainsi le besoin d’une rupture avec la politique économique et sociale menée par le Gouvernement Sarkozy.

 

Un an après, ils refusent de se voir kidnapper leurs espoirs, de voir leur emploi, leur pouvoir d’achat, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leurs services publics et la démocratie sacrifiés pour satisfaire encore et toujours le capital.

 

Il est temps que les décideurs politiques s’appliquent enfin le fameux « principe de réalité » : Il n’y a pas d’issue à la crise dans l’austérité.

 

C’est ce que disent et portent depuis des mois les travailleurs grecs, espagnols, portugais, italiens, britanniques, français... qui contestent les logiques d’austérité.

 

D’ailleurs, de plus en plus de voix s’élèvent, tant dans les sphères politiques qu’économiques, en France, en Europe et dans le monde pour dénoncer l’inadéquation des politiques d’austérité menées dans tous les pays d’Europe avec l’impérieuse nécessité de sortir de cette crise.

 

Nos mobilisations, les débats que nous menons chaque jour pour faire reconnaître que le travail et sa rémunération, est un enjeu central pour sortir de la crise, trouvent de plus en plus d’écho. Cela conforte chaque jour un peu plus la conviction qu’une autre politique est possible et indispensable.

 

En refusant une proposition de loi d’amnistie pour les syndicalistes la semaine dernière, le Gouvernement cherche à étouffer cette montée de la contestation, à diaboliser aux yeux de la population ceux qui osent revendiquer autre chose que la destruction de leurs droits pour aller encore plus loin dans l’austérité dans les mois qui viennent (retraites, prestations familiales, santé, services publics...).

 

La CGT ne laissera pas le champ libre à tous ceux qui prônent la poursuite de la dégradation de la situation économique et sociale comme l’issue indiscutable à la crise.

 

Il faut sans attendre activer les leviers indispensables à la croissance en relançant les investissements des entreprises et des collectivités publiques et la consommation des ménages par l’amélioration du pouvoir d’achat des salaires et pensions et l’emploi...

 

En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour « changer de cap contre les politiques d’austérité », comme l’a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d’action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013.

 

A l’appui de ce 1er mai 2013, la CGT continuera à informer, débattre avec les salariés, les populations, à ancrer les revendications, à renforcer le syndicalisme unitaire, solidaire et rassembleur de conquêtes sociales et à multiplier les initiatives revendicatives sur les territoires, dans les entreprises, les professions pour faire entendre les revendications des salariés et gagner une autre répartition des richesses.

 

D’ores et déjà, la Commission exécutive confédérale de la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement devant l’Assemblée Nationale le 16 mai 2013 à partir de 12h pour soutenir la proposition de loi d’amnistie des syndicalistes.

 

Montreuil, le 1er mai 2013

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