SYNDICAT CGT DES AGENTS TERRITORIAUX DE LA VILLE, DU CCAS, DE LA CDA DE SAINTES ET DE LA SEMIS -

POUVOIR D’ACHAT :
HUIT ORGANISATIONS APPELLENT
LES AGENTS PUBLICS À SE
MOBILISER !

LETTRE AUX ORGANISATIONS SYNDICALES

AMÉLIORER NOS SALAIRES : JE SIGNE

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L'AUGMENTATION DU POINT D'INDICE,

C'EST MIEUX

QUE LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES !!

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Union locale CGT
1, rue Louis Sercan 17100 SAINTES
Tél. : 09 77 89 88 13
e-mail : union.locale.cgt.saintes@orange.fr

La Commission exécutive de l’Union locale CGT de Saintes, réunie le 15 janvier 2019, a discuté de la mobilisation dite des « Gilets jaunes » dans laquelle s’expriment depuis deux mois un grand nombre de revendications qui recoupent très largement celles que porte la CGT.

Elle a discuté de l’appel de l’UD CGT 17 du 10 janvier 2019 indiquant qu’« il est urgent que tous nos syndicats rentrent dans la lutte aux côtés des gilets jaunes ».

La manifestation départementale du 12 janvier 2019 à La Rochelle, dans le cadre de l’acte IX de la mobilisation, à laquelle l’UD CGT 17 a aussi appelé, a rassemblé plus de 4000 participants, la plus forte participation dans la ville depuis le début du mouvement.

La CE de l’UL CGT de Saintes dit son opposition à la participation au « grand débat national » qu’organise le gouvernement dans l’objectif de tenter de légitimer la casse des conquêtes sociales qu’entend poursuivre Emmanuel Macron comme il l’a réaffirmé dans ses vœux.

La CE se prononce pour que la CGT ne participe à aucun niveau que ce soit à cette opération d’enfumage politique.

Elle appelle les salariés, du privé et du public, à se réunir dans les entreprises et les services pour actualiser les cahiers de revendications, discuter des moyens de les faire aboutir, organiser la tenue d’assemblées générales avec les syndicats.

Elle appelle à manifester en nombre, avec les couleurs CGT, aux côtés des Gilets jaunes pour, notamment :

- l’augmentation des salaires et pensions, passant par la hausse du SMIC à 1800 €, l’annulation de la hausse de la CSG ;

- l’indexation des salaires et retraites sur la hausse des prix, l’augmentation significative du point d’indice pour les fonctionnaires ;

- l’arrêt de la casse des services publics, notamment dans l’éducation, la santé, les transports, etc… pour l’augmentation des emplois au statut nécessaires à leur développement ;

- l’arrêt des attaques contre le statut de la fonction publique ;

- l’arrêt des suppressions d’emplois et des licenciements ;

- le retrait du projet de réforme des retraites (dite « à points » et régime universel), le maintien des 42 régimes spéciaux ;

- l’abrogation de la loi Travail et des ordonnances Macron ;

- l’abrogation de la réforme du baccalauréat, de la réforme des lycées et de la formation professionnelle, l’abandon de Parcoursup ;

- l’arrêt de la répression policière contre les manifestants, de la répression contre les syndicalistes,…

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VOEUX 2019

Publié le 2 Janvier 2019

VŒUX 2019

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COMMUNIQUE DE PRESSE

ELECTIONS PROFESSIONNELLES DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

DÉCLARATION DE BAPTISTE TALBOT SUR LA DÉSINFORMATION DE LA PRESSE.

Mardi 11 décembre 2018,

NON LA CFDT N'EST PAS LA PREMIÈRE ORGANISATION SYNDICALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE !

Depuis ce matin, les médias dominants relaient avec zèle le message de Laurent Berger selon lequel la CFDT est devenue la première organisation syndicale du pays au plan électoral, nouvelle qualifiée d' "historique".
Quelques précisions sont utiles.
D'abord la CGT reste première organisation syndicale dans la Fonction publique.
Dans le secteur privé, selon la dernière mesure d'audience (établie en mars 2017), la CFDT a 80 000 voix d'avance sur la CGT. Dans la Fonction publique, la CGT a donc désormais 68700 voix d'avance sur la CFDT. Au global, la CFDT a par conséquent une avance de 11 300 voix si l'on cumule les résultats public privé.
Berger omet évidemment de souligner que la CFDT recule en voix ( - 47600) et en pourcentage dans la Fonction publique.
Ces résultats ne sont pas bons pour la CGT qui doit les examiner avec lucidité et en tirer les enseignements nécessaires, sans complaisance.
Ils ne sont pas bons non plus pour le syndicalisme et la démocratie sociale vu notamment de la forte montée de l'abstention qui passe de 47,2 % à 50,2%.
Quand moins d'un agent sur deux va voter, plus que la place de la CFDT, qui recule en nombre de suffrages, ce qui est historique, c'est la crise démocratique dans la Fonction publique.
En ayant fait le choix politique de réduire le périmètre du vote à l'urne et en attaquant les organismes paritaires, le gouvernement et de nombreux employeurs publics portent en la matière une lourde responsabilité.

BAPTISTE TALBOT

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